Une vie aventureuse
et romanesque
Un auteur polygraphe
respecté
Un membre actif de la
République des lettres
Un homme de foi au
carrefour des religions
Un bibliophile et un
amateur de littérature

Juste Lipse, Opera omnia (1637)

Détail du frontispice, Juste Lipse, Opera omnia, 1637, RXVII 3= 55.1.

Illustrant l'intérêt de Digby pour l'humanisme, ce très bel ouvrage, un in-folio illustré d’un frontispice gravé par Cornelis Galle (d’après Rubens), est le premier tome des œuvres du philologue et humaniste Juste Lipse (1547-1606).

Frontispice, Juste Lipse, Opera omnia,
1637, RXVII 3= 55.1.

Ce dernier, bien qu’éduqué chez les Jésuites à Cologne, se convertit au luthéranisme et enseigne d’abord à Iéna et Leyde. Dans son célèbre traité sur la constance (De Constantia, 1583), il promeut une forme de stoïcisme chrétien qui a une grande influence sur son époque. Prônant une religion unique et rationnelle, il se rend suspect aux yeux des réformés ; il quitte alors les Pays-Bas et se reconvertit au catholicisme pour enseigner à Louvain. Il est nommé historiographe du roi Philippe II. Juste Lipse est l'auteur d'une œuvre considérable sur des sujets très divers.

Cet ouvrage qui comprend six tomes, est sorti de la célèbre et prestigieuse imprimerie des Plantin-Moretus à Anvers. Le tome 3 est abondamment illustré de figures gravées sur cuivre et sur bois. L'ouvrage révèle ainsi, outre son intérêt pour l'érudition, les goûts de bibliophile de Digby.


Gravure, tome 3, p. 540, RXVII 3= 55.3.