Marie Peyrat (1840-1923), fille de l'homme de lettres Alphonse Peyrat, devenue marquise par son mariage, est issue d'une famille profondément anticléricale et républicaine. Investie dans les milieux universitaires, politiques et culturels, la marquise compte parmi ses correspondants des figures notables de la IIIe République. Connue pour son mécénat généreux, tout particulièrement en direction de l’enseignement supérieur et de la recherche, elle a été une bienfaitrice passionnée.
Au fil de près de 6 000 lettres reçues, se dévoile le parcours atypique d'une femme indépendante et éclairée et sont mis en évidence des réseaux de sociabilité riches et complexes qui éclairent l’histoire politique et culturelle de son temps.
Cette exposition virtuelle se veut une porte d’entrée dans la correspondance passive conservée à la Bibliothèque interuniversitaire de la Sorbonne et numérisée en 2019 grâce au soutien du GIS CollEx-Persée.

Histoire d'une correspondance

Confié par la marquise Arconati-Visconti à son exécuteur testamentaire puis donné à l'Université de Paris, ce fonds est désormais numérisé et disponible sur NuBIS. Découvrez la richesse de cette correspondance à la fois officielle et personnelle, source remarquable pour l'étude de la société de la IIIe République.

Une figure singulière

Marie Peyrat, fille de l'homme de lettres Alphonse Peyrat, devenue marquise par son mariage, est issue d'une famille profondément anticléricale et républicaine. Au fil de la correspondance se dévoile le parcours atypique d'une femme indépendante et éclairée.

Des réseaux de sociabilités étendus

La marquise témoigne de sociabilités diverses qui évoluent avec le temps au gré de ses intérêts et désaffections. Les réseaux s’enchevêtrent, mais trois peuvent être distingués : ceux de la politique, des arts et du savoir.

Le mécénat comme engagement

A partir de 1891, Marie entame une politique généreuse de dons aux institutions culturelles, à l'enseignement supérieur et plus ponctuellement à des œuvres d'assistance. Grande amatrice d'histoire et d'art, ses centres d'intérêts guident ses choix dans les libéralités qu'elle octroie.