En prise sur la diversité du monde

 

Le projet vidalien s’inscrit dans le programme de la géographie de son temps, celui de dresser un état exhaustif du monde, de ses milieux naturels, de ses usages par les sociétés traditionnelles ou industrielles. En Allemagne, au Royaume-Uni, en Italie, en Russie et aux Etats-Unis, des universitaires y travaillent et se rencontrent dans les Congrès internationaux de géographie. Des Ecoles de géographie, dites parfois nationales, contribuent prioritairement à la connaissance de leur territoire (métropoles et colonies), mais n’ignorent pas leurs voisins, alliés ou rivaux. L’usage du monde, proche ou lointain, que Vidal développe par ses voyages, ses visites et ses enquêtes est représentatif de son temps et témoigne aussi de sa personnalité.