Testament et œuvres posthumes

Testament de Ramus, 1576 [VCM 6= 6485. Pièce 1]

 

Le testament que Ramus rédige en août 1568, avant sa tournée dans les pays protestants, partage ses biens entre sa famille et sa patrie, à laquelle il lègue des fonds pour financer une chaire de lecteur royal de mathématiques. Il sera largement diffusé en France et à l’étranger, parfois accompagné du décret de fondation d’une chaire de mathématiques. Ses exécuteurs testamentaires devront longtemps se battre pour éviter son détournement.

Ramus, Commentaria de religione christiana, 1577 [VCM 6= 6603]

Ces commentaires sur la religion chrétienne, entamés pendant le séjour de Ramus dans les pays protestants, n’ont été publiés qu’après sa mort, en 1576, par Théophile de Banos (Banosius), d’après un manuscrit autographe. Il les a faits précéder d’une épître dédicatoire à Sir Philip Sidney dans laquelle il a inclus sa biographie de Ramus. Les Commentaires sont un exposé méthodique de la théologie, par l’application des règles de la logique. Ramus identifie éthique et théologie, bien vivre et vie chrétienne : « la théologie est la doctrine du bien vivre ».

Aristote, Politique, traduction et commentaire de Ramus, 1601 [VCM 6= 6593]

 

La traduction et le commentaire de la Politique d’Aristote (textes grec et latin en regard) témoignent du travail interrompu de Ramus sur la politique. Il a fait l’objet d’une importante étude de Peter Sharratt (Sharratt, 2005, p. 137-184).